Pour le SIHH 2016, conviant deux nouvelles techniques - la marqueterie de bois, la marqueterie de bois et nacre et la gravure sur or, la roseraie Piaget s’enorgueillit de trois nouvelles Altiplano. Avec elles, la Maison se projette dans un futur nourri d’histoire, de culture et d’art. Hymne à la féminité, contemporaine et intemporelle, ces trois nouvelles Altiplano incarnent somptueusement l’allure et l’élégance selon Piaget.

“J’ai toujours été amoureux des roses”, se souvient Yves Piaget, passionné au point de se voir dédier en 1982, par la maison d’horticulture Meilland la plus belle de ses roses, celle qui vient de remporter le Concours International de Roses Nouvelles de Genève. La rose Yves Piaget était née. Somptueux calice de 80 pétales dentelés à la robe “rose-pink” et au parfum envoutant, conjuguant le charme des roses anciennes à l’exubérance de la modernité, elle deviendra la muse du joaillier. Réinventée au fil des collections avec une sensibilité unique et immédiatement reconnaissable, cette rose presque pivoine se révèle depuis comme une source d'inspiration inépuisable de la Maison. Elle est l’emblème de l’amour absolu que Piaget voue aux femmes. Pour elle comme pour elles, rien n’est trop beau. 

En 2012, pour fêter ses 30 ans, Piaget joaillier la sublime au travers d’une collection de Joaillerie et Haute Joaillerie. La fleur chérie d’Yves Piaget aiguise également la créativité de Piaget horloger. La Manufacture l’apprivoise dans une Altiplano, icône chic de l’extra-plat et met à l’honneur les Métiers d’Art qui ont ici pour vocation de magnifier sa beauté captivante sur le cadran. Cette rencontre est celle de deux univers que tout rapproche : la passion de l’exceptionnel, la quête de précision absolue, la patience et la minutie au service de l’excellence. L’émail, matière que seuls quelques rares artistes savent manier à la perfection, est subtilement maîtrisé. La rose Yves Piaget est la reine du cadran. Dans toute sa splendeur. Voluptueusement. L’année suivante, la roseraie de Piaget s’enrichit de nouvelles créations en émail, miniature de la main d’Anita Porchet ou champlevé avec paillon et sertissage. Souhaitant aller toujours plus loin dans sa déclaration d’amour à sa muse, la Manufacture s’illustre dans des registres inédits et inattendus, toujours plus extraordinaires et exclusifs, et met à l’épreuve le talent de maîtres d’art rarement sollicités en horlogerie. La rose s’épanouit sur un cadran en soie brodé au fil d’or selon la technique du jaseron, une première pour Piaget, ou encore sur un cadran en micro-mosaïque de verre dont les tesselles posées à la verticale jouent les trompe-l’œil.

En 2014, ce sont 10 chefs-d'œuvre horlogers qui ont éclos dans les ateliers de la Maison. Miniature ou cloisonné, Piaget démontre une fois encore qu’en matière d’émaillage, il n’y a pas de limites à la créativité, ni de dessins et ni de couleurs. Poursuivant son exploration de l’art de la broderie, la Maison introduit pour la première fois dans le monde de l’Horlogerie, la broderie avec des fils de soies de couleur selon la technique de la micro-peinture à l’aiguille. L'aiguille devient pinceau et le fil, peinture. Du grand art qui fait rêver autant qu’il fascine. 

En 2015, trois nouvelles techniques toutes aussi exceptionnelles sont mises en lumière. Émail grand feu sur une base guillochée et gravée, broderie selon la technique du micro-pointillisme rehaussée de filet d’argent et pour la première fois dans l’univers feutré de la Haute Horlogerie, la marqueterie de pierres dures – un savoir-faire maîtrisé par de très rares artisans, notamment quand il s’applique à un espace aussi réduit que le cadran d’une montre, exaltent la délicatesse de la rose Yves Piaget.

Cette année, à l’occasion du SIHH, Piaget présente 2 nouvelles techniques : la marqueterie de bois, la marqueterie de bois et nacre ainsi que la technique de la gravure sur or. 

Altiplano 38mm cadran en marqueterie de bois & Altiplano 38mm cadran en marqueterie de bois et nacre blanche - Réalisée par l’artisan Rose Saneuil

Pratiquée dans la décoration d’objets en bois depuis le début de l’antiquité, la marqueterie était une technique qui consistait à creuser un support pour y incruster différents matériaux. Elle a atteint son apogée aux XVIIe et XVIIIe siècles sous les styles Louis XIV et Louis XV, et notamment grâce à l'influence de l'ébéniste André-Charles Boulle. C’est précisément à l’école Boulle où elle a suivi les cours en ébénisterie avec une option marqueterie que Rose Saneuil, attirée depuis son plus jeune âge par l’art et l’artisanat d’art, a eu une révélation. “J’ai su, dès les premiers cours de marqueterie que j’avais trouvé ma voie !” souligne cette passionnée dont “le métier n’est limité que par l’imagination”. À respirer son parfum enchanteur, contempler sa perfection, l’artiste réalise le dessin de la rose au trait pour préparer la découpe selon la technique complexe dite “élément par élément” que seuls de très rares artisans maîtrisent, surtout quand il s’applique à un espace aussi minime que le cadran d’une montre. Vient ensuite le choix des matériaux. Érable moucheté rose pâle, sycomore rose et rouge clair auxquels la nacre blanche s’invite pour l’Altiplano 38mm marqueterie de bois & nacre. Apprivoiser la délicate matière, la sélectionner pour obtenir le camaïeu recherché, la “légender” afin que chaque élément, au nombre de 96, puissent, au terme du sciage, être assemblés et incrustés dans un diamètre de 32 mm. Pétale par pétale, posé de l’extérieur vers l’intérieur, méticuleusement, avec une précision au centième de millimètre, la couleur toujours associée à une matière ou une essence particulière (érable moucheté rose pâle, sycomore rose et rouge clair, nacre blanche) la rose prend vie. 

Convoquant la couleur et le merveilleux, le cadran de chacune de ces deux Altiplano a requis environ 25 heures pour sa réalisation. 

Altiplano 38mm cadran en or gravé - Réalisée par l’artisan Dick Steenman

“Créer un lien instinctif avec le nombre d’or est pour moi la base nécessaire pour communiquer avec la matière. Ce n’est pas une simple formule mathématique, mais une relation profonde avec les formes qu’on retrouve dans la nature et qui définit la beauté naturelle et parfois imperceptible ou inconsciente des choses.” Telle est l’approche de Dick Steenman, artisan au talent polymorphe, sous les doigts duquel l’or rose du cadran se métamorphose en rose Piaget. À l’aide d’une pointe à tracer, l’artiste esquisse le contour des pétales. Puis, étape cruciale dans le travail du graveur due à l’extrême finesse du cadran, « sculpter » chaque pétale. L’objectif étant de donner l’illusion de volume sachant alors que l’épaisseur du cadran a été réduite à la limite des tolérances, extra-plat oblige. Le geste, d’une précision chirurgicale pour ne pas traverser le métal précieux, patiemment répété, œuvre à la mise en forme. Chaque pétale est maintenant travaillé conjointement avec ceux qui l’entourent, pour en respecter la hiérarchie, de l’intérieur vers l’extérieur pour aimanter le regard. “Je n’ai plus besoin de regarder, car le geste devient naturel” confie Dick Steenman pour qui la fleur chérie d’Yves Piaget n’a plus de secret. Vient maintenant l’étape où le graveur ponce et lisse les surfaces. Enfin, phase ultime, aussi périlleuse que capitale, la touche finale qui consiste à accentuer les angles, appuyer les plis pour parachever le sentiment de volume et d’apesanteur. Un chef-d’œuvre de délicatesse et de sensualité dont la réalisation nécessite plus de 30 heures de travail.